dimanche 27 novembre 2011

Paris

Il règne dans la capitale une énergie débordante. Quelques jours suffisent pour me vider de la mienne et de retour en province je bénéficie de ses bienfaits. Paradoxal? Non, simplement une écoute de ce qu'il se passe à chaque moment. Sur place je remarque que le bruit est incessant, le monde omniprésent dans les rues et les transports en commun, et que le rythme de la ville ne fait plus partie de mon quotidien. Je prends cependant plaisir à me promener le nez en l'air, à regarder les visages, les attitudes et les postures des personnes que je croise (sans jugement, pour exercer mon œil de praticienne dans un domaine corporel), j'ouvre des yeux curieux devant ces boutiques qui proposent mille et une choses jolies et non-essentielles, j’attrape quelques mots de conversations téléphoniques en passant de ceux qui sont seuls avec leurs interlocuteurs, et je rencontre de nouvelles têtes de milieux divers, rencontres auxquelles je prends plaisir puisqu'elles doivent être, puisqu'elles sont là dans ma vie. Je suis heureuse de revoir mes amies qui m'accompagnent sur mon chemin et leur présence, même rare, est un bonheur.
Merci à elles.
Je reviens pleine de cette énergie, pleine d'idées en tête et d'envies de partage, le cœur ouvert sur un monde de possibles.